top of page
Rechercher
David Parent

Déluge et déménagement à Macapa

Dernière mise à jour : 15 nov. 2021

Nous avons eu droit à notre première pluie 2 semaines après notre arrivée à Barrinha.


Nous nous sommes levés en plein milieu de la nuit pour constater que le plafond est complètement imbibé d'eau et que ça dégoute partout dans la chambre. Impossible de positionner le lit sans se faire mouiller..



S’en est suivi une très mauvaise nuit..bien humide...


En fait, 3 mauvaises nuits puisqu'il a mouillé 3 nuits consécutives et beaucoup de pluie était annoncée dans les jours à venir.



Lorsque nous avons avisé le propriétaire de la maison, sa réponse a été de blâmer la météo. Pour être poli, disons que nous avons été déçu de sa réponse.


C’est là que s’est terminé notre périple à Barrinha...


Nous avons appris quelques leçon de cette mésaventure:


1- Valider les adresses sur Airbnb lorsque la réservation est confirmée. Les cartes ne sont pas toujours fiables et les hôtes ne sont pas tenus de fournir l’emplacement exact avant la confirmation de la réservation.

2- Louer des emplacements qui ont des reviews. L’emplacement que nous avions choisi n’en aait pas….


Trouver une autre casa


Nous aurions bien voulu aller à Barra Grande comme prévu initialement, mais trouver une place décente à 24h d’avis, en haute saison, pour 2 semaines, ce n’est pas facile. D'autant plus que Barra Grande à la cote à ce temps de l'année.


Nous avons donc regardé la carte et tenté de trouver un endroit qui pourrait être bien malgré tout - et avec un hôte qui a de bons reviews.


Assez vite, Macapa est ressorti, et l'hôte que nous avons trouvé est côté 5/5, ce qui est rassurant. La maison a également un cachet intéressant et elle est situé à 80m de la plage.



Ce n’était pas sur notre liste, mais c’est directement dans le lagon dont Framboise nous a tant parlé. Framboise, c'est le cousin de Simon qui a fait l'échange au Brésil... Il a eu la chance de passer un mois chez BGK pour faire du kite il y a quelques années...


 

Transfert vers Macapa


Comme il y a eu un malentendu avec le chauffeur qui s’est pointé avec une micro-voiture, nous avons fait le transfert en 2 voyages. 100KG de matos, ça prend de la place...


Le transfert entre Barrinha et Macapa nous expose à encore plus de pauvreté que ce que nous avons vu à date. C'est semi-désertique et plusieurs maisons sont construites en boue et bout de branches. Il y a beaucoup de déchets qui jonchent la route et les animaux sont maigres... Peut-être que 3 nuits à ne pas dormir nous ont aussi fait perdre nos lunettes roses de touristes.


Étant le premier arrivé, j'ai sorti le drone pour faire un peu de reconnaissance, et à première vue, le site semble très intéressant. Vraiment.


Sur cette photo, on peut voir les lagunes remplies à 50%.



Macapa, c’est plus vivant que Barrinha, mais ça demeure un petit village de pêcheurs. C’est assez pauvre et ça se reflète dans les épiceries, qui sont plutôt dégarnies.


À voir la taille des palmiers, on peut en déduire que le développement touristique du village est assez récent. Possiblement un signe avant coureur de gentrification.



Si nous voulons manger des protéines animales, notre option préférée, c’est le Bar Do Bode. On y mange des plats de crabe à 5$, on se désaltère à l’eau de coco et on finit le tout avec un bol d'acai. Le tout en observant l’action dans la baie où on peut y voir 10-50 kites, selon les marées. Nous n’avions pas prévu manger de resto à tous les jours, mais comme on s’en sort avec des factures de 15-25$, nous optons pour cette option après la plupart de nos sessions de kite.




Les locaux sont très gentils et relax, l'atmosphère est très agréable et il y a constamment des kites sur l'eau.


Macapa, est un endroit plus complexe à kiter, mais on est maintenant des débutants avec de l’expérience. La complexité vient du fait que la rivière, qui est le spot de kite à marrée basse, vient qu'à avoir beaucoup de courant dans les changements de marrée. Il peut être facile d'y perdre une planche, ce qui a failli arriver à Krystel après une semaine. Comme j'étais derrière elle, j'ai pu la récupérer. Nous avons également vu un rider assez expérimenté se faire secourir par un pêcheur alors qu'il s'est retrouvé coincé sous le vent d'une île.


Des dires des autres voyageurs que nous avons rencontrés, Macapa serait l’un des top endroits pour le kite au Brésil qu'ils ont visité. Plusieurs nous disent que c'est dans leur top 3. C’est vrai que l’endroit est varié et qu’il y a une atmosphère particulière sur la plage, parsemée de dunes.



Malgré l'achalandage, il y a toujours un coin pour aller kiter tranquille si on le désire.





Assez souvent, nous profitons de superbes conditions (lire bon vent et eau calme) sans que ce soit trop achalandé. Toutefois, lorsque le niveau d'eau est optimal, le lagon tend à être très achalandé et il faut souvent se faufiler entre plusieurs autres kite.


Si on ne voit que 4 voiles en ce moment, il est fréquent de compter jusqu'à 30 personnes dans cette zone, qui fait environ 2 fois ce que nous voyons sur la photo.


Le respect des priorités et la courtoisie n'est pas toujours de mise sur l'eau. Si la plupart des personnes sont courtoises et prudentes, il y en a certaines qui soit ne comprennent pas ce qu'ils font, ou encore qui s'en foutent complètement.


Après un mois, j'ai commencé à me méfier d'un type en particulier: les riders talentueux pas encore bronzés... Ils sont clairement à la recherche de leur prochain fix et sont moins enclin à céder le passage lorsqu'ils n'ont pas priorité. Ce sont souvent eux qui font des sauts alors qu'ils ont quelqu'un sous leur vent. Je n'ai pas encore vue d'accident, mais plusieurs close call.


D'ailleurs, Krystel à eu le désagrément de se retrouver dans les lignes d'un autre kiteur... qui a fait un saut mal contrôlé alors que qu'elle arrivait en sens inverse. Le mec était pourtant bronzé... mais malgré le fait qu'il faisait des sauts, il n'était clairement pas très bon.


Ici on voit Krystel qui ramasse ses affaires, un peu ébranlée par l'incident.



Mais bon, le sourire est revenu assez rapidement.



Si je m'en sors assez bien et vient à bout de naviguer dans les zones achalandées, Krystel n'est pas encore prête à gérer cette complexité... alors elle n'aura pas eu la chance de rider sur l'eau lisse du lagon... L'incident avec l'autre moron n'a clairement pas aidé.


C'est dommage parce que dans les meilleurs conditions, c'était vraiment comme glisser sur un nuage.




Le soir et la nuit, il y a des concertos de Dino. Dino, c'est le nom du chien de notre voisine à Métabetchouan. Comme il jappe beaucoup, nous lui rendons hommage jusqu'au Brésil.


Ici, il y a beaucoup d'ânes, au grand plaisir de Krystel! Si le noeud de la corde qui retient notre cloture se défait à cause du vent ou des enfants du coin, ils en profitent pour venir brouter la pelouse. Si c'était de Krystel, il pourrait venir à tous les jours... mais nous avons été avertis de ne pas les faire entrer, sans quoi ils finissent par tout manger la végétation de la cour.





Au final, nous considérons être chanceux dans notre malchance et sommes très heureux d'être atterris à Macapa. Clairement, cette destination prendra du gallon dans les années à venir et elle offre une variété de terrain très intéressante.




94 vues1 commentaire

Posts récents

Voir tout

1 Comment


Sylvain Vezina
Sylvain Vezina
Nov 16, 2021

Wow Belle place pour le kite ... !!

Like
Post: Blog2 Post
bottom of page